Les publications majeures en médecine vétérinaire sont les suivantes :
 
-Cemazar M, Tamzali Y, Sersa G, Tozon N, Mir LM, Miklavcic D, Lowe R, Teissie J. Electrochemotherapy in veterinary oncology. J Vet Intern Med. 2008 Jul-Aug;22(4) : 826-31.
 
-Kodre V, Cemazar M, Pecar J, Sersa G, Cor A, Tozon N. Electrochemotherapy Compared to Surgery for Treatment of Canine Mast Cell Tumours. in vivo. 2009. 23: 55-62
 
-Mir L-M. Bases and rationale of the electrochemotherapy. EJC supplements 4. 2006 38-44.
 
-Mir L-M. L’électroporation dans le traitement des cancers : l’électrochimiothérapie antitumorale. Communication présentée au Bull. Acad. Vet. France. 2009.
 
-Sersa G, Miklavcic D, Cemazar M, Rudolf Z, Pucihar G. Snoj M. Electrochemotherapy in treatment of tumours. EJSO 34. 2008. 232e240.
 
-Spugnini EP, Dotsinsky I, Mudrov N, Citro G, D'Avino A, Baldi A. Biphasic pulses enhance bleomycin efficacy in a spontaneous canine genital tumor model of chemoresistance: Sticker sarcoma. Journal of Experimental & Clinical Cancer Research. 2008. 27:58.
 
-Spugnini EP, Renaud S M, Buglioni S, Carocci F, Dragonetti E, Murace R, Cardelli P, Vincenzi B, Baldi A, Citro G. Electrochemotherapy with cisplatin enhances local control after surgical ablation of fibrosarcoma in cats: an approach to improve the therapeutic index of highly toxic chemotherapy drugs. Journal of Translational Medicine. 2011. 9:152.
 
-Tamzali Y, Borde L, Rols MP, Golzio M, Lyazrhi F, Teissie J. Successful treatment of equine sarcoids with cisplatin electrochemotherapy: A retrospective study of 48 cases. Equine Vet J. 2012 March ;44(2) : 214-220.
 
-Teissié J, Escoffre JM, Paganin A, Chabot S, Bellard E, Wasungu L, Rols MP, Golzio M. Drug delivery by electropulsation: Recent developments in oncology. Int J Pharm. 2012 Feb ; 423(1) : 3-6.
 
-Tozon N, Kodre V, Sersa G, Cemazar M. Effective Treatment of Perianal Tumors in Dogs with Electrochemotherapy. Anticancer research. 2005. 25: 839-846.
Un échange scientifique de niveau international :
Essais cliniques en cours :
Les publications scientifiques :
L’utilisation en médecine Humaine :
Quels peuvent être les effets secondaires de l’électrochimiothérapie ?
Les principaux avantages sont :
En quoi consiste un traitement d’électrochimiothérapie ?
Choisir l'électrochimiothérapie, c'est avoir recours à un traitement :
L’électrochimiothérapie : une nécessité
VETERINAIRE > l'électrochimiothérapie
Les animaux, du fait des progrès de la médecine vétérinaire et de l’augmentation de l’accès aux soins, voit un allongement de leur espérance de vie. C’est ainsi qu’aujourd’hui, 1 chien sur 4 et 1 chat sur 6 vont développer un cancer au cours de leur vie.
 
Environ 35% de ces cancers se développent au niveau de la peau, sous forme de mastocytome chez le chien, épithélioma spinocellulaire chez le chat, sarcoïdes chez le cheval, hémangiosarcome, lymphome, tumeurs mammaires, ostéosarcome…
 
Actuellement, les traitements de ces tumeurs font appels à la chirurgie, à la radiothérapie et à la chimiothérapie. Maintenant, les vétérinaires peuvent également compter sur l’électrochimiothérapie. .
Polyvalent : efficace sur tous les types de tumeurs cutanées
 
Sélectif : n’abime pas les tissus sains
 
Bien toléré : pas d’effet secondaire généraux, avec des résultats esthétique très satisfaisant.
Prescrit seul ou en complément à la chirurgie, à la chimiothérapie et à la radiothérapie.
L’électrochimiothérapie est une technique récente de traitement des tumeurs cutanées. 
Cette technique, simple d’utilisation et rapide, présente de bons résultats rigoureusement démontrés. Elle associe l’injection intra-tumorale d’agent cytotoxique et l'application d'impulsions électriques brèves et de forte intensité.
 
Les impulsions électriques favorisent la pénétration de la molécule cytotoxique à l’intérieur des cellules tumorales, augmentant significativement son efficacité tout en diminuant les effets secondaires relatifs à l’emploi de molécules de chimiothérapie.
 
La mort mitotique entrainée par l’électrochimiothérapie permet l’activation du système immunitaire grâce au relargage massif d’antigènes tumoraux dans l’espace interstitiel.
 
De plus, un effet vasculaire est présent et entraine un verrou vasculaire transitoire qui se caractérise par une diminution du flux sanguin de 80% pendant 24h. Ce phénomène est réversible et entraine une diminution des apports aux cellules cancéreuses ainsi que la rétention de médicament..
- l’amélioration rapide de la qualité de vie des patients,
 
- sans d'effet secondaire général puisque c’est une thérapie ciblée,
 
- la guérison de lésions douloureuses ou qui saignent,
 
- l’amélioration de l’aspect esthétique..
L’électrochimiothérapie utilise une plus faible dose de médicament chimiothérapique que la chimiothérapie standard : les effets secondaires généraux associés à la chimiothérapie sont absents.
 
Au moment de l’application des impulsions électriques, une contraction musculaire, au niveau de la zone traitée se produit. Cette réaction est variable suivant les animaux et la sensibilité de la zone soumise à la décharge. Cette contraction cesse dès la fin du train d’impulsions électriques (quelques secondes).
 
Dans les jours qui suivent l’intervention, certains effets secondaires ont été décrits, tels que : douleur, œdème et nécrose (signe de l’efficacité du traitement). Ces effets secondaires sont tous limités à la zone d’intervention. L’emploi d’anti-inflammatoire est donc recommandé..
 
La première électrochimiothérapie chez l’Homme a eu lieu en 1991 à l’Institute Gustave Roussy en France avec de la bléomycine : la plupart des petites tumeurs épidermoïdes de la tête et du cou ont disparu en quelques jours (Mir et al. 1991b; Belehradek et al. 1993).
 
Et en 2006, le projet européen ESOPE (European Standard Operating Procedures of Electrochemotherapy) a abouti à la validation de l’utilisation de l’électrochimiothérapie en clinique, avec des procédures opérationnelles standards.
A ce jour, 130 cliniques sont équipées pour réaliser l’électrochimiothérapie et 2700 patients ont été traités. Certains pays remboursent intégralement l’électrochimiothérapie comme la Suisse, l’Autriche, l’Allemagne, le Danemark, ou l’UK.
 
L’histoire de l’électrochimiothérapie de 1980 à 2006 est disponible en cliquant sur ce lien..
De nombreuses études ont été menées sur l’électrochimiothérapie et ont donné lieu à des publications scientifiques.
 
De plus, un certain nombre d’articles scientifiques sont en cours de rédaction… Affaire à suivre !.
Actuellement, des essais sont en cours dans différentes structures vétérinaires françaises et étrangères afin de continuer à  prouver l’efficacité sur les lésions tumorales de l’injection intratumorale d’autres produits pharmaceutiques.
Par ailleurs, de nombreux essais cliniques ont lieu en médecine humaine. Ils concernent d’autres aspects de l’application d’impulsions électriques in vivo, comme la mise au point de protocole d’électro-géne-thérapie avec l’utilisation de plasmide Il-12 ou de vaccin à ADN.
 
N’hésitez pas à prendre connaissances de ces essais cliniques sur
http://www.clinicaltrials.gov/ct2/results?term=electrochemotherapy&Search=Search.
BETA TECH participe activement à une collaboration internationale d’échange scientifique, le COST (European cooperation in science and technology).
 
Les actions du COST ont pour but de :
          -promouvoir la coopération internationale des sciences et technologie pour mieux comprendre les caractéristiques de l’électroporation,
           -favoriser la communication entre les groupes de recherches,
        -et permettre le développement des nouvelles et des applications existantes en intégrant des groupes de recherches multidisciplinaires ainsi que la formation des nouveaux chercheurs.
 
N’hésitez pas à visiter le site du COST sur www.electroporation.net.
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